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Khashoggi : les tueurs à gage ou « l’escadron du Tigre » de MBS

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des manifestants devant la Maison Blanche déguisés en Ben Salmane (C), en Donald Trump (D) et en Jamal Khashoggi (G), Washington, États-Unis. ©AFP

Un autre journaliste saoudien est tombé sous la torture. À peine un mois après l'assassinant terrifiant du journaliste Khashoggi, la nouvelle de la mort de Turki ben Abdul Aziz al-Jaser vient d'être diffusée. Arrêté en mars dernier à l’aide des outils d’espionnage dissimulés, le journaliste dissident saoudien Turki ben Abdul Aziz al-Jaser serait mort sous la torture des responsables saoudiens de sécurité. Le journaliste serait tombé sous la torture après avoir été arrêté par "l'escadron du Tigre" créé l'été dernier sur l'ordre du prince héritier Ben Salmane. 

Cité par la BBC arabe, une source saoudienne affirme que l'équipe d'assassins composée de 50 personnes avait pour mission de débarrasser le régime de ses opposants, qu’ils vivent à l’intérieur ou à l’extérieur du royaume. En 2017, le régime saoudien a arrêté un certain nombre d’hommes d’affaires et de princes pour motif de « corruption » à l’hôtel Ritz Carleton. Le régime a par la suite libéré quelques uns d’entre eux. Il a ensuite été rapporté que des actes de torture avaient été commis sur les détenus à l’intérieur de l’hôtel.

 « 15 membres de l'équipe sont accusés d'avoir assassiné Khashoggi. L’objectif poursuivi par cette équipe était de tuer des opposants que le régime ne voulait pas mettre en prison de peur de voir une grande vague de protestation publique se lever. La mission de l'équipe à l'étranger avait été d’enlever les opposants. »

Toujours interrogés par la BBC,  des responsables saoudiens ont nié toute torture commise dans  l'hôtel Ritz Carlton en affirmant : « Nous rejetons catégoriquement ces accusations. Elles sont totalement fausses ! »

Un opposant au régime saoudien a toutefois déclaré sous le couvert de l’anonymat à la chaîne BBC que la police londonienne l’avait mis sous sa protection après l’avoir prévenu d’un danger imminent pesant sur lui.

Jamal Khashoggi, journaliste saoudien, ferait partie des victimes de cette équipée d’assassins, appelé aussi « l’escadron du Tigre ».

Une source au sein du royaume saoudien a même déclaré il y a peu : « Le meurtre de Khashoggi n’est pas le 1er à avoir été commis par les proches du prince héritier, Ben Salmane. »

Le vice-président turc a déclaré lundi que les autorités de son pays enquêtaient sur l'hypothèse de la destruction avec « de l’acide » du corps du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi.

Selon le journal turc, Sabah, après la disparition de Khashoggi, Riyad aurait envoyé ses agents en Turquie pour « faire disparaître les preuves du crime ».

Le journal Sabah précise que 11 personnes dont un chimiste et un toxicologue sont entrés sur le sol turc 9 jours après la disparition de Khashoggi. Durant leur séjour, ces personnes auraient fait des allers-retours réguliers au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul et notamment à la résidence du consul, certainement pour mieux effacer les preuves de leur crime.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV